Résumé :
Paris, 8 février 1962.
A l'appel du PCF et d'autres organismes, un rassemblement populaire est organisé pour dénoncer les agissements de l'OAS et la guerre d'Algérie.
Le rassemblement est interdit et le préfet donne l'ordre de réprimer la manifestation.
Huit personnes trouveront la mort.
L'histoire se déroule en France en février 1962, en pleine guerre d'Algérie. La tension est palpable en France, l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète) qui est pour la présence francaise en Algérie a perpétré des attentats sur le territoire français. On suit Daniel, un garçon de seize ans et son père, fervents militants pour la paix en Algérie et contre l'OAS. Ces deux personnages vont participer à une manifestation organisée à Paris le 8 février 1962 suite aux actes terroristes. Cette manifestation sera interdite comme toutes les autres et les policiers auront l'ordre de la réprimer absolument. La manifestation va dégénérer et les manifestants vont chercher à s'enfuir, notamment dans la station de métro Charonne, où ils seront poursuivis par la police...
C'est un roman court mais assez fort en émotions. Le contexte de cette époque y est assez bien décrit et on arrive à comprendre ce qu'il se passe même si on ne l'a pas vécu, ce qui est mon cas. Je ne m'attendais pas à cette fin, je suis restée sans voix, sans savoir quoi en penser.
On suit presque exclusivement la vie de Daniel et son père, militants pour la paix en Algérie. Le roman se déroule sur une courte période de temps, de quelques jours avant la manifestation à quelques jours après. La vie de ces personnages en sera changée à jamais.
Je me suis attachée à Daniel, ce jeune finalement encore innocent, qui sera impliqué malgré lui dans ces évènements tragiques.
L'écriture est simple, le roman se laisse lire sans difficultés. J'ai beaucoup aimé ce roman et il me donne maintenant envie d'en savoir plus sur les évènements de cette époque.
La joie de lire, 130 pages, 13.50 euros