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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:08

Le Top Ten Tuesday a été créé initialement par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani. C'est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre Top 10 selon le thème littéraire défini.

 

Le thème de cette semaine est : 

 

La première phrase des 10 derniers livres que vous avez lus

 

Alors c'est parti pour ce top Ten !

 

1. Mr Mercedes de Stephen King
Augie Odenkirk vait une Datsun 1997 qui roulait encore plutôt bien malgré les bornes qu'elle affichait au compteur, mais l'essence était chère pour un homme sans emploi et le City Center se situait à l'autre bout de la ville, il opta donc pour le premier bus de nuit.

 

2. Voie interdite d'Anne Vantal
A la sortie du tunnel, la voie ferrée décrivait une large courbe au milieu de prés bordés par la forêt.

 

3. Trois secrets de Randy Susan Meyers
Etre heureux aux dépens d'un tiers avait toujours un prix.

 

4. Red Room T1 : Tu apprendras la confiance de Lynda Aicher
- Aimez-vous le bondage ?

 

5. Pars avec lui d'Agnès Ledig
Elle nous supplie à genoux de sauver son fils

 

6. Perdue et retrouvée de Cat Clarke
Elle sait.

 

7. Les fidélités de Diane Brasseur
Je ne veux pas vieillir.

 

8. Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin-Lugand
- Maman, s'il te plaît ?

 

9. Je tue les enfants français dans les jardins de Marie neuser
Mes ailes de géante m'empêchent de marcher.

 

10. Tu me plais de Jacques Expert
Alors qu'il avance d'un pas décidé dans le couloir de la station Les Sablons à Neuilly, Vincent entend le métro approcher.

 

Voilà pour ce Top Ten, j'ai des goûts assez éclectiques come vous pouvez le constater. Et vous, il donne quoi ce TTT ?

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 16:11

http://www.soupedelespace.fr/leblog/wp-content/uploads/2012/02/dernierMetro.gifRésumé :
Paris, 8 février 1962.
A l'appel du PCF et d'autres organismes, un rassemblement populaire est organisé pour dénoncer les agissements de l'OAS et la guerre d'Algérie.
Le rassemblement est interdit et le préfet donne l'ordre de réprimer la manifestation.
Huit personnes trouveront la mort.



L'histoire se déroule en France en février 1962, en pleine guerre d'Algérie. La tension est palpable en France, l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète) qui est pour la présence francaise en Algérie a perpétré des attentats sur le territoire français. On suit Daniel, un garçon de seize ans et son père, fervents militants pour la paix en Algérie et contre l'OAS. Ces deux personnages vont participer à une manifestation organisée à Paris le 8 février 1962 suite aux actes terroristes. Cette manifestation sera interdite comme toutes les autres et les policiers auront l'ordre de la réprimer absolument. La manifestation va dégénérer et les manifestants vont chercher à s'enfuir, notamment dans la station de métro Charonne, où ils seront poursuivis par la police...

C'est un roman court mais assez fort en émotions. Le contexte de cette époque y est assez bien décrit et on arrive à comprendre ce qu'il se passe même si on ne l'a pas vécu, ce qui est mon cas. Je ne m'attendais pas à cette fin, je suis restée sans voix, sans savoir quoi en penser.

On suit presque exclusivement la vie de Daniel et son père, militants pour la paix en Algérie. Le roman se déroule sur une courte période de temps, de quelques jours avant la manifestation à quelques jours après. La vie de ces personnages en sera changée à jamais.

Je me suis attachée à Daniel, ce jeune finalement encore innocent, qui sera impliqué malgré lui dans ces évènements tragiques.

L'écriture est simple, le roman se laisse lire sans difficultés. J'ai beaucoup aimé ce roman et il me donne maintenant envie d'en savoir plus sur les évènements de cette époque. 


La joie de lire, 130 pages, 13.50 euros 

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 22:20

Résumé :
Quand sa soeur débarque à Sedan et lui confie pour quelques semaines son fils de 13 ans, Vincent se sent piégé. Ce solitaire a rompu depuis longtemps avec sa famille et affiche un goût modéré pour les enfants, même s'il entraîne les jeunes footballeurs de la ville.

Comment s'y prendre avec ce neveu qui fuit tout contact et passe la nuit à jouer aux échecs ?

Et comment Léonard va-t-il réagir face à cet oncle inconnu, lui qu'un simple imprévu, geste ou parole, peut faire totalement paniquer ?




Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour cette lecture et la rencontre organisée avec l'auteur, qui m'a permis de préciser quelques points de cette chronique

C'est l'histoire de Vincent, un homme désabusé par la vie. Il se sent seul, coupé de tout et tournant le dos à sa famille. Un soir, sa soeur avec qui les rapports sont tendus, débarque chez lui pour lui laisser son enfant pendant quelques temps. Cet enfant, Léonard, souffre du syndrome d'Asperger et est assez renfermé sur lui-même. En essayant de faire sortir Léonard de son monde, Vincent va donner un nouveau sens à sa vie...


Alain Gillot est à la base scénariste et journaliste. Il a également réalisé des documentaires pour plusieurs grandes chaines de télévision. La surface de réparation est son premier roman, écrit à 60 ans. Mais on ne dénote aucune maladresse de style, aucune imprécision ou non sens, ce qui est dû au fait que l'auteur baigne dans le monde de l'écriture depuis le début de sa carrière professionnelle.

L'idée de parler du syndrome d'Asperger via un personnage est lié à une rencontre que l'auteur a faite il y a quelques temps : le fils d'un de ses amis, qui est lui-même atteint du syndrome. J'ai aimé la façon dont ce sujet a été traité, de manière non centrale. Cependant, le roman est très bien documenté et soulève les difficultés d'être autiste aujourd'hui en France et notamment les difficultés de diagnostic.

L'écriture est fluide, on se laisse porter par la rencontre de Vincent et Léonard.

Le thème du football est présent sans être envahissant. C'est en fait un prétexte pour pouvoir raconter l'histoire. Le vrai thème est le regroupement familial, dans le sens où des membres de la famille fâchés depuis longue date font table rase du passé et renouent des liens, profitent de l'instant présent.

Un petit mot sur le titre que j'aime beaucoup car il est à double sens : en rapport avec le football mais aussi avec la "réparation" des vies des personnages...

En conclusion, une très belle lecture dont on retire des enseignements. Je vous le conseille fortement !
 

Flammarion, 223 pages, 18 euros

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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 21:57

http://evene.lefigaro.fr/files/book/9782812605239.gifRésumé : 
Parfois, on devient amie avec une fille qui ne nous ressemble pas du tout.

Qui est même notre parfait opposé. Parfois aussi, on se laisse éblouir par les apparences.

Et il suffit de quelques jours ensemble pour découvrir son autre visage.


C'est l'histoire d'une amitié entre deux jeunes adolescentes : Violette et Blanche. Blanche est invitée par Violette à passer quelques jours chez elle dans sa maison pour les vacances d'été. Violette, atteinte de problèmes psychologiques, va révéler son vrai caractère et les vacances vont virer au cauchemar...

C'est un livre court avant tout adressé à un public adolescent, qui se lit vite et très facilement. Blanche est la narratrice et nous raconte ces quelques jours qu'elle a passé avec son amie Violette.

L'écriture est simple, il n'y a pas de temps mort. Le roman est court, ce qui ne nous laisse pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages, mais qui fait quand même passer son message. On y voit très bien les dégâts de la jalousie et l'envie sur les relations entre personnes même si le cas présenté ici l'est avec deux adolescentes.

En conclusion, une lecture plaisante qui donne à réfléchir sur les comportements humains. Un avis court sur un roman court mais qui mérite tout de même d'être lu.


Le rouergue, 62 pages, 8.30 euros

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 19:37

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/POC/P3/9782266246248.JPGRésumé :
Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre ou il pourra reprendre des forces.

Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là...

Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.

Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit... 


Quatre braqueurs : un couple et deux frères. Une bijouterie. Le casse ne se déroule pas comme prévu, un policier est mort et un des deux frères est blessé. Pour le soigner, les braqueurs font appel à Sandra, une vétérinaire, et l'oblige à faire les soins en la séquestrant chez elle alors qu'elle est seule et la maltraitent. Mais la vétérinaire n'est pas tout à fait la victime dans cette histoire... Quand Patrick, celui qu'elle fait passer pour son mari rentre, la tendance s'inverse et les braqueurs deviennent les victimes de ce couple diabolique. 

C'est le second livre que je lis de cette auteur, le premier étant Les morsures de l'ombre. Je ressors de cette lecture (presque) traumatisée mais conquise.

La quatrième de couverture ne dit pas grand chose de ce qu'il se passe dans ce roman et je ne savais donc pas à quoi m'attendre.

On y suit le destin, et c'est le cas de le dire, de plusieurs personnages qui se révèlent plutôt attachants pour certains et absolument révoltants pour d'autres. On assiste à une montée progressive de la cruauté. Karine Giebel a vraiment une imagination sans limite pour avoir pensé à un tel scénario.

Le roman est dense, un peu plus de 600 pages, mais se lit relativement vite grâce à une écriture simple mais addictive. Il faut cependant avoir le coeur bien accroché pour en supporter la lecture. Il n'y a pas de temps mort, le suspens est bien géré. Un seul petit bémol cependant : une violence parfois gratuite et qui n'amène rien de spécial au scénario.

En conclusion, un petit pavé qui se laisse lire sans difficulté et addictif si l'on a pas le coeur trop sensible. Les personnages sont creusés et le scénario digne d'un film. Une auteure dont je vais lire tous les romans assurément !


Pocket, 635 pages, 8.10 euros 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 20:37

Voilà venu le temps des résultats du concours lancé pour le mois de février 2015.

Je rappelle le lot qui était en jeu :

 http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/POC/P3/9782266236799.JPG

Voici donc les participants, classés en fonction de la date à laquelle ont été postés les commentaires (du plus ancien au plus récent) :

1. sandrine
2. Histoire impossible
3. Chloé
4. Au bordel culturel
5. Laëtitia F34
6. Liliesichouette

 

Maintenant, place aux résultats ! J'ai procédé comme suit : j'ai prononcé la formule "ce sera toi qui gagnera le livre" avec une syllabe par personne en commencant par le numéro 1. Et je me suis arrêtée sur :
 

Au bordel Culturel


Merci aux participants et à bientôt pour un autre concours ! Je contacte la gagnante de suite pour que je puisse lui envoyer le lot.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 18:11

Pour vous remercier de votre fidélité et faire partager encore plus ma passion pour la lecture, j'ai décidé d'organiser un concours mensuel. Pour participer, c'est très simple : il suffit de donner la bonne réponse à la question qui sera posée chaque mois en commentaire. La question sera en rapport avec la littérature bien sûr !

Le concours est ouvert jusqu'au 28 février 2015 à 20 heures. Un tirage au sort sera effectué dans les jours suivant parmi les bonnes réponses pour désigner le/la gagnant(e).

Voici la question :

 

De quel oeuvre classique est tirée cette phrase : "Il faut cultiver notre jardin" ?

 

Et voici le livre à gagner ce mois-ci : (je précise que le livre est neuf)

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/POC/P3/9782266236799.JPG

 

Si vous voulez relayer le concours sur votre blog ou autre, n'hésitez pas ! Et laissez également votre pseudo instagram si vous avez un compte livresque ou l'adresse de votre blog ou encore votre pseudo Livraddict

Conditions de participation : 

- Concours ouvert à la France métroplitaine et la Belgique uniquement pour le moment

- Si vous venez d'être redirigé vers mon blog via des plateformes de concours, passez votre chemin !

- Le livre sera expédié dans les 2 semaines suivant la réception de l'adresse postale du gagnant (pensez à laisser une adresse mail valide) 

- Je me réserve le droit de refuser une participation, j'en préciserai alors la raison par réponse au commentaire

- Seules les personnes intéressées par les livres et la lecture peuvent participer

-  Dans le cas d'une perte du colis par La Poste ou tout autre organisme/service, je serais dans l'impossibilité de renvoyer le lot

 

Je vous souhaite une bonne chance à toutes et à tous !

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 10:04

Résumé : « “ Salut, bande d’enculés ! ”
C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison.
Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds.
Je vais leur prouver que je dis vrai.
“ Salut, bande d’enculés ! ” Et ma mère vient m’embrasser tendrement. »
 

Sans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte.
Son père, sourd-muet.
Sa mère, sourde-muette.
L’oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot.
Le quotidien.
Les sorties.
Les vacances.
Le sexe.
D’un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui aurait pu être un drame, une comédie.
D’une famille différente, un livre pas comme les autres.


Une chronique courte pour un livre court mais que j'ai beaucoup aimé pour plusieurs raisons que je vais exposer ici.

 

Véronique Poulain nous livre ici un peu de sa vie avec des parents sourds. Elle porte un regard tendre sur le handicap de ses parents et nous livre tout son amour pour eux. Elle raconte sa vie avec pudeur et humour, sans chercher à se plaindre ou à apitoyer le lecteur. Et c'est cela que j'ai apprécié.

 

Le roman se lit très vite étant donné qu'il n'est pas épais. Les chapitres sont très courts et chacun d'eux représente un moment de la vie de l'auteur. Il y a cependant une cohérence entre ces petits bouts de vie. On y trouve des moments heureux comme d'autres plus difficiles. J'ai aimé ce choix de tout raconter, le meilleur comme le moins bien. J'ai aimé en fait le fait que l'auteur n'idéalise pas sa vie et soit honnête avec nous.

 

Je n'ai pas relevé de point négatifs. Tout dans ce roman m'a plu, c'est un bon premier roman d'une auteur qui promet beaucoup !

 

Outre l'aspect autobiographique, on en apprend beaucoup sur la vie des sourds et leurs conditions de vie d'ici il y a quelques décennies et comment elles ont été améliorées, bien qu'il y ait encore beaucoup de choses à faire.

 

Je vous le conseille, c'est un roman qui se lit très vite et qui je l'espère fera peut-être changer les regards sur le handicap en général. Une belle découverte de cette rentrée littéraire !

 

 

Stock, 141 pages, 16.50 euros

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 20:31

http://zupimages.net/up/14/46/6eex.pngRésumé :
Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Decime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans.
La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ?
Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ?


Je remercie les Editions du Rouergue ainsi que Priceminister et son opération « Les matchs de la rentrée littéraire » pour m'avoir permis de lire cette pépite !

C'est donc l'histoire d'un trentenaire qui croit qu'il va mourir le jour de son anniversaire avant d'avoir soufflé ses bougies, comme son père, son grand-père et son arrière-grand-père avant lui. Il a pour cela tout organisé afin de quitter ce monde en paix : il a mis son plus beau costume, il a coupé l'électricité et le gaz, rendu son appartement et vendu sa voiture. Mais à l'heure fatidique, il ne se passe rien... Pour le coup, il aurait mieux voulu être mort car désormais il ne lui reste plus rien. Il va être récupéré par Paquita et Nassardine, un couple d'amis qu'il connaît depuis toujours. Grâce à eux, il va prendre un nouveau départ et saisir la chance qu'il a laissé passer il y a quelques années.

Mortimer est un personnage attendrissant. Il va en apprendre beaucoup plus sur lui en quelques jours qu'en 36 ans ! J'ai aimé suivre ses aventures et me laisser plonger dans ses souvenirs.

Ce roman est parsemé de touches d'humour et de tendresse. On sourit beaucoup mais on est aussi touché par ce personnage principal qui est finalement passé à côté de sa vie et s'est restreint d'être heureux en pensant à sa mort. Il se lit assez vite grâce à des chapitres courts et une écriture fluide sans temps mort. C'est le genre de livre que j'ai envie de garder près de moi pour en relire un morceau tous les jours.

J'ai découvert une auteur de talent, je ne manquerais pas de lire ses autres romans...


En conclusion, un très bon roman qui fait sourire et qui nous touche en même temps, servi par une écriture simple et une belle leçon d'humanité.


La brune au rouergue, 278 pages, 20 euros

 

http://www.priceminister.com/blog/wp-content/uploads/2014/09/Blog_LogoRentreeLitteraire2014_03.png

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31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 20:04

http://www.editions-stock.fr/sites/default/files/images/livres/9782234077416-X.jpgRésumé : Ici au moins, il est au chaud.
Ici au moins, il est payé, nourri, blanchi.
Ici, au moins, il a du travail.
L'enfermement le fait souffrir certes, mais pense un peu à tous ceux qui souffrent vraiment.
Ceux qui n'ont plus rien.
Alors que toi, tu as une situation et un toit où dormir, ça n'est pas rien tu sais.
Et tu oses te plaindre.

 


Lors de la dernière Masse critique de Babelio, j'ai tenté ma chance pour ce roman de la rentrée littéraire qui m'attirait pour son résumé. J'ai eu le plaisir d'être sélectionnée et pouvoir le lire. Je remercie donc les éditions Stock et Babelio.


 Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en commencant ce roman car la quatrième de couverture n'en dit pas long sur l'intrigue. Il se trouve qu'il traite du monde du travail sous un aspect fantastique. On sui un jeune garçon envoyé par ses parents et contre son gré dans le "domaine", un restaurant, pour y travailler comme serveur. Il y sera mal traité, presque réduit à l'état d'esclave.


J'ai eu du mal à rentrer dans ce roman et être attentive à ma lecture tellement l'intrigue est étrange. Alors oui, bien sûr, ce roman n'est pas à prendre au premier degré. Il a d'ailleurs plus l'apparence d'un conte . Les chapitres semblent décousus entre eux et s'enchaînent à une vitesse folle.


Je ne me suis pas attachée aux personnages, tous plus méchants et cruels les uns que les autres. Et concernant le personnage principal, dont on ne connaîtra pas grand chose : ni le nom, ni l'âge d'ailleurs, il ne se révoltera jamais de cet enfer.


Une chronique finalement courte pour un roman tout aussi court. Comme vous l'aurez sûrement compris, j'ai l'impression d'être totalement passée à côté de ce roman mais ce n'en fut pas pour autant une mauvaise lecture...

 

Editions Stock, 160 pages, 17 euros

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